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Séisme politique : le Canada sous le choc après la démission de Justin Trudeau

Photo du rédacteur: Joel AgoudouJoel Agoudou

Après près de dix ans à la tête du gouvernement, Justin Trudeau a annoncé, ce 6 janvier 2025, sa démission en tant que Premier ministre du Canada et chef du Parti libéral. Cette décision, inattendue pour certains, survient dans un contexte marqué par des défis économiques et des tensions politiques croissantes.


Une démission motivée par des défis internes et externes


Dans son discours, Justin Trudeau a mis en avant les « luttes internes » au sein du Parti libéral, estimant qu’elles rendaient sa position intenable. « Il est temps de passer le flambeau », a-t-il déclaré, tout en exprimant sa fierté pour les réalisations de son gouvernement, notamment en matière de diversité et de lutte contre le changement climatique.


Cette annonce intervient alors que le Canada fait face à une situation économique complexe, marquée par une inflation persistante et une crise du logement qui ont miné la confiance des Canadiens envers son administration. À ces difficultés s’ajoutent les critiques sur la gestion de la pandémie de COVID-19 et les récentes tensions commerciales avec les États-Unis, accentuées par le retour au pouvoir de Donald Trump.


Réactions contrastées de la population


Dans les rues de Montréal, Toronto et Vancouver, les réactions à la nouvelle sont variées. Pour certains Canadiens, le départ de Trudeau constitue une perte importante. « Il a redonné au Canada une voix forte sur la scène internationale. Je suis triste de le voir partir », confie une résidente de Vancouver.


À l’inverse, d’autres accueillent cette démission avec soulagement. « Son gouvernement a échoué à gérer la crise du logement et à améliorer notre quotidien. C’est un changement nécessaire », estime un habitant de Toronto.


Sur les réseaux sociaux, les commentaires affluent, oscillant entre hommages et critiques acerbes. Un hashtag, #MerciTrudeau, a même vu le jour pour saluer son bilan.


Une transition politique clé


Justin Trudeau continuera d’assurer ses fonctions jusqu’à la désignation d’un nouveau chef du Parti libéral, prévue en mars 2025. Parmi les successeurs potentiels, on évoque Chrystia Freeland, Mark Carney et Dominic LeBlanc. Pendant ce temps, Pierre Poilievre, chef du Parti conservateur, appelle déjà à la tenue d’élections anticipées.


Le départ de Trudeau marque la fin d’une ère politique qui a profondément transformé le Canada, tant sur le plan national qu’international. La grande question reste de savoir si le Parti libéral parviendra à retrouver sa cohésion pour affronter les prochaines élections fédérales, prévues au plus tard en octobre 2025.


Un Canada en quête de renouveau


La démission de Justin Trudeau ouvre un nouveau chapitre politique pour le Canada. Si certains regrettent son leadership progressiste, d’autres voient dans ce départ une opportunité de changement face aux défis actuels. Une chose est certaine : les mois à venir seront décisifs pour l’avenir du pays.


Le Reflet

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