Silence sur Samuel, panique dans la zone : Canapé-Vert au bord de l’effondrement

Canapé-Vert vit des heures sombres. Après les violents affrontements de ce mercredi, la panique gagne les habitants. Des familles prennent la fuite, pendant que des brigadiers subissent la pression de leurs proches pour abandonner leur poste. Entre exode, incertitude et tension grandissante, le quartier vacille sous le poids de la peur.

Canapé-Vert traverse l’une de ses nuits les plus angoissantes. À la suite des affrontements sanglants survenus ce mercredi à Pacot entre la Brigade de Canapé-Vert et les hommes armés de la coalition criminelle « Viv Ansanm », un climat de peur s’est installé dans la zone. Face à l’escalade de la violence, plusieurs familles ont décidé de quitter le quartier dès cette nuit.

« On ne peut plus vivre ici. Ils nous surveillent, mais on ne veut pas perdre d’autres membres de notre famille. Nous partons ce soir », a confié à notre rédaction une femme, entourée de ses proches, visiblement émue. Comme elle, de nombreuses familles envisagent de fuir, craignant pour leur sécurité et celle de leurs enfants.

La tension ne touche pas que les civils. Les membres de la brigade eux-mêmes se retrouvent sous pression. Certains reçoivent des appels insistants de leurs proches leur demandant de quitter leur poste pour préserver leur vie. « C’est la peur totale. Les familles des brigadiers les supplient de partir. Ils ne veulent plus les voir exposés à autant de danger », explique un habitant influent de la zone, témoin de l’angoisse grandissante.

Notre rédaction a mené des investigations pour déterminer si Samuel, le commandant en chef de la brigade, était présent lors de cette opération. Aucune confirmation formelle n’a pu être obtenue. Toutefois, un contact proche du dossier affirme qu’il aurait joué un rôle clé dans la coordination stratégique. À ce stade, il est donc difficile de confirmer sa présence sur le terrain, mais son implication dans la gestion de l’opération semble avérée.

Ce soir, Canapé-Vert est à un tournant. Faut-il fuir pour survivre, ou rester pour continuer à résister ? Entre exode et espoir, la population s’interroge, dans l’attente d’un signe fort des autorités et d’une solution durable face à la menace qui plane.